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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 09:24
la fille du rer.jpg

Réalisé par André Téchiné
Avec Emilie Dequenne, Catherine Deneuve, Michel Blanc
Film français.
Genre : Drame
Durée : 1h 45min.
Année de production : 2008
Distribué par UGC Distribution

Synopsis:
Jeanne vit dans un pavillon de banlieue avec sa mère Louise. Les deux femmes s'entendent bien. Louise gagne sa vie en gardant des enfants. Jeanne, sans trop de conviction, cherche un emploi.

Un jour, en lisant une annonce sur le net, Louise croit que le destin frappe à sa porte. Elle nourrit l'espoir de faire engager sa fille chez Samuel Bleistein, un avocat de renom qu'elle a connu dans sa jeunesse.

L'univers de Jeanne et celui de Bleistein sont à des années lumières de distance... Pourtant, ils vont se rencontrer à cause d'un mensonge inouï que Jeanne va échaffauder.
Le film est en principe l'histoire de ce mensonge qui va devenir le fait divers le plus médiatisé et le plus politisé de ces dernières années.


Mon avis:
C'est moins le fait divers que l'univers d'André Téchiné que l'on retrouve ici avec ce drame et cette histoire qui aurait pu faire un excellent film.
Oui mais c'eût été sans compter sur le fait que le scénario est signé à plusieurs dont Odile Barski qui a déjà sévit récemment dans le Bellamy de Chabrol dont je vous ai parlé il y a peu.

Elle signe ici avec le réalisateur cette plus ou moins bancale adaptation de l'oeuvre de Jean-Marie Besset
On retrouve les mêmes défauts d'écriture et, malgré le talent des acteurs, du réalisateur, c'est un véritable "foutoir" ce film.
L'unité dramatique ne se fait pas et à l'arrivée on a le droit à une oeuvre bancale, mal rythmée, brouillonne.
On a l'impression d'une écriture dépressive, sous prozac.

On ne peut qu'en ressortir insatisfait malgré l'énergie dynamique de la jolie Emilie Dequenne et le talent de tous les protagonistes qui heureusement donnent un petit souffle sympa de jeunesse et de beauté romantique à ce drame des temps modernes.
On peut s'en passer ou...voir à la rigueur...
grande déception en ce qui me concerne

Vidéos:

Biographies:
André Téchiné
André Téchiné.jpg
Réalisateur, Acteur, Scénariste, Dialoguiste, 1er assistant réalisateur, Parolier (chansons du film), Conseiller technique français
Né le 13 Mars 1943 à Valence d'Agen, Tarn et Garonne (France)
Actuellement au cinéma dans : La Fille du RER, Les Roseaux sauvages, Ma saison préférée
André Téchiné passe une grande partie de son adolescence provinciale à hanter les salles de cinéma. Il écrit ses premiers articles dans un journal lycéen, La Plume et l'écran. Monté à Paris à 20 ans, il échoue au concours d'entrée à l'IDHEC, mais intègre la rédaction des Cahiers du Cinéma -sa première critique porte sur La Peau douce de Truffaut. En 1965, il tourne son premier court métrage, Les Oiseaux anglais. Passionné de théâtre, il fréquente la bande de Marc'O, travaillant comme assistant sur le film-culte Les Idoles en 1967.

André Téchiné choisit tout naturellement l'égérie Bulle Ogier pour être l'héroïne de son premier long métrage, Paulina s'en va. Présentée à Venise en 1969, cette oeuvre onirique déconcerte les spectateurs lors de sa sortie en salles... six ans plus tard. De facture plus classique, son deuxième opus Souvenirs d'en France (1975) avec Jeanne Moreau, reçoit en revanche un accueil chaleureux, tout comme, un an plus tard, Barocco, polar à l'esthétique expressionniste qui réunit les stars Adjani et Depardieu. Il peut alors s'atteler à un projet qui lui est cher, Les Soeurs Bronte. Mais malgré un gros budget et un casting prestigieux -avec le débutant Pascal Greggory-, cet austère film d'époque ne convainc guère.

Sorti en 1981, le mélancolique Hôtel des Ameriques marque un tournant dans la carrière de Téchiné, qui ancre désormais son goût du romanesque dans un univers plus réaliste. Il dirige aussi pour la première fois Catherine Deneuve, sa comédienne-fétiche, à qui il offrira de beaux personnages de femmes à la fois volontaires et vulnérables (Le Lieu du crime). Après un détour par la télévision (La Matiouette), il revient au premier plan en 1985 grâce à Rendez-vous (Prix de la mise en scène à Cannes), récit initiatique qui révèle une frémissante Juliette Binoche. Après J'embrasse pas, nouveau portrait d'un jeune provincial tourmenté, il décroche l'un de ses plus grands succès critiques et publics avec Ma saison préférée, présenté sur la Croisette en 1993.

Avec Les Roseaux sauvages, une commande d'Arte en 1994, un vent de liberté souffle sur le cinéma de Téchiné, qui livre une oeuvre limpide et sensuelle sur son adolescence, baignée par la lumière du sud-ouest. Fidèle à certaines thématiques (les liens familiaux, l'homosexualité, l'exil), Téchiné est partagé entre la volonté d'échafauder des récits complexes (le film-puzzle Les Voleurs en 1996) et une recherche d'authenticité (Loin, touné en DV au au Maroc). Découvreur de talents (Elodie Bouchez, Lubna Azabal), il fait aussi tourner de grandes pointures : le couple mythique Deneuve-Depardieu (Les Temps qui changent, 2004) ou Emmanuelle Béart, qui traverse la France occupée dans Les Egarés. Cette touche glamour ne l'empêche pas d''aborder des sujets de société délicats : après Les Témoins, oeuvre polyphonique sur les années sida (2007), il s'inspire d'un fait divers retentissant (l'agression imaginaire d'une jeune femme) dans La Fille du RER en 2009.
Emilie Dequenne:
Emilie Dequenne.jpg
Actrice belge
Née le 29 Août 1981 à Beloeil (Belgique)
Actuellement au cinéma dans : La Fille du RER
Fille d'un entrepreneur en menuiserie, Emilie Dequenne prend dès l'âge de 8 ans des cours de comédie. Bachelière à 16 ans, elle suit des études de sciences politiques, tout en rêvant de cinéma et de théâtre. Grâce à sa tante, qui a repéré l'annonce dans un journal, elle se rend au casting de Rosetta, un film de Luc et Jean-Pierre Dardenne. Presque aussi déterminée que le personnage, elle décroche, face à 2 000 concurrentes, le rôle-titre, celui d'une jeune femme, mi-petit soldat mi-petit chaperon rouge, prête à tout pour obtenir puis conserver un emploi. Le conte de fées ne s'arrête pas là, puisque sa performance lui vaut en 1999 un Prix d'interprétation au Festival de Cannes, ex-aequo avec une autre fille du Nord, Severine Caneele, pour L'Humanité.

Dès son deuxième long métrage en 2001, Emilie Dequenne change totalement de registre en incarnant l'héritière Marianne de Morangias dans le film d'aventure Le Pacte des loups, superproduction en costumes signée Christophe Gans. Jeune fille complexée face à Jugnot dans Oui, mais, elle campe pour Claude Berri une femme de ménage qui illumine le quotidien du bougon Bacri (2002). Pleine de fraîcheur, l'actrice, loin de l'univers âpre des Dardenne, s'illustre désormais dans la comédie (Mariées mais pas trop) et joue volontiers les séductrices (L'Equipier, mélodrame de Philippe Lioret en 2004), voire les mangeuses d'hommes (Avant qu'il ne soit trop tard). En 2005, on la retrouve à l'affiche de deux films d'époque, la fresque Le Pont du roi Saint-Louis et l'intimiste La Ravisseuse d'Antoine Santana.

Passant avec aisance du classicisme du Grand Meaulnes (2006) à la fantaisie des Etats-Unis d'Albert (id.), Emilie Dequenne s'essaie en 2007 au thriller avec Ecoute le temps et goûte, aux côtés de Sandrine Kiberlain et Denis Podalydès, à La Vie d'artiste de Marc Fitoussi. On la retrouve également chez André Téchiné pour qui elle joue en 2009 La Fille du RER, l'histoire d'un mensonge devenu l'un des faits divers les plus médiatisés.
Nicolas Duvauchelle
duveauchelle.jpg
Acteur français
Né le 27 Mars 1980 à Paris (France)
Actuellement au cinéma dans : La Fille du RER, Trouble every day
Nicolas Duvauchelle fait ses premiers pas au cinéma en 1999 dans Le Petit voleur d'Erick Zonca. Il tourne ensuite à deux reprises sous la direction de Claire Denis dans Beau travail (1999) et Trouble every day (2001).

Remarqué pour son visage de beau ténébreux, sa voix rauque et son côté rebelle, le jeune comédien incarne un Snowboarder en quête de succès dans le film d'action d'Olias Barco et donne la réplique à Laura Smet dans le drame Les Corps impatients (2003) de Xavier Giannoli. Sachant allier rôle physique et talent dramatique, Nicolas Duvauchelle se voit proposer par Jean-Pierre Améris le personnage d'Antoine, un boxeur devant faire face à ses pulsions destructrices, dans Poids léger. 2005 est une année clef dans la vie de l'acteur à la fois au niveau professionnel que personnel. Il retrouve Xavier Giannoli pour Une aventure, et rencontre à cette occasion celle qui deviendra sa compagne dans la vie : Ludivine Sagnier. Par la suite il tourne sous la direction de Bruno Chiche dans Hell l'adaptation à l'écran du roman de Lolita Pille. Cette année 2006, ne laisse aucun répit à Nicolas Duvauchelle qui apparaît dans plusieurs films très différents les uns des autres : Le Grand Meaulnes, adapté du roman d'Alain Fournier, et Avril première long-métrage de Gérald Hustache-Mathieu. Il côtoie ensuite de nombreuses stars, tels que Daniel Auteuil et Monica Bellucci dans Le Deuxième souffle et obtient un rôle dans le terrifiant A l'intérieur. Il change ensuite de registre, en inteprétant un jeune homme qui croit trouvé son salut dans le terrorisme, dans le film d'espionnage Secret Défense, aux côtés de Gérard Lanvin et Vahina Giocante.
Catherine Deneuve:
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Actrice, Productrice française
Née Catherine Dorléac, le 22 Octobre 1943 à Paris (France)

Autre(s) pseudo(s) : Catherine Dorléac
Issue d'une famille de comédiens -une grand-mère souffleuse à l'Odéon, une mère actrice de théâtre et un père directeur de doublage à la Paramount-, la petite Catherine ne rêve pourtant pas d'une carrière dans le cinéma, contrairement à sa soeur Françoise, l'aînée des quatre filles Dorléac. Elle fait cependant sa première apparition à l'écran dès 1957 dans Les Collégiennes puis tourne, alors qu'elle est encore lycéenne, Les Portes claquent. A 16 ans, celle qui s'appelle désormais Deneuve -le nom de jeune fille de sa mère- quitte le foyer familial pour vivre avec Roger Vadim, de quinze ans son aîné. Père de son fils Christian, le cinéaste lui offre un rôle dans Le Vice et la vertu en 1963.

En 1964, Catherine Deneuve est l'héroïne des Parapluies de Cherbourg, le mélo en-chanté de Demy, succès public et Palme d'or à Cannes. Désormais, elle prend son métier d'actrice au sérieux, et fait des choix qui témoignent d'un goût très sûr et d'une certaine audace. Loin de son image de jeune fille romantique, que favorisent sa beauté classique et ses cheveux blonds, elle incarne une schizophrène dans Répulsion de Polanski, puis une épouse sage devenue pensionnaire d'une maison close dans Belle de jour (1966) de señor Buñuel, avec qui elle tournera le non moins troublant Tristana. Dans La Vie de château puis Le Sauvage, Rappeneau exploite sa fantaisie et son sens du rythme, qualités qu'on retrouve dans Les Demoiselles de Rochefort, comédie musicale qui la voit donner la réplique à sa soeur Françoise, quelques mois avant le décès accidentel de celle-ci en 1967.

Hollywood fait alors les yeux doux à Catherine Deneuve, qui tourne aux côtés de Jack Lemmon et Burt Reynolds et devient l'image de Chanel aux Etats-Unis. Dirigée par de grands Italiens comme Bolognini et Ferreri (Liza avec Marcello Mastroianni, père de sa fille Chiara), l'actrice rencontre en 1969 François Truffaut, qui fait d'elle sa Sirène du Mississippi. Cette adaptation d'un polar d'Irish déconcerte le public, mais le cinéaste qui aimait les femmes offre en 1980 à Deneuve un de ses plus beaux rôles, celui d'une comédienne au tempérament passionné dans Le Dernier Metro. Le film est un triomphe, et vaut à l'actrice un César en 1981. La même année, dans Hotel des Ameriques, elle est Hélène, premier des cinq personnages de femmes à la fois volontaires et vulnérables que lui écrira Techiné, son nouveau réalisateur-fétiche (Ma saison préférée, Les Temps qui changent).

Au fil des décennies suivantes, Catherine Deneuve, choisie en 1985 comme modèle pour le buste de Marianne, continue d'occuper une place centrale dans le paysage cinématographique français. Sa participation à de grandes fresques populaires, comme Indochine de Wargnier (avec à la clé un nouveau César en 1992) et à une comédie comme Belle Maman asseoit son statut de star, mais la cinéphile Deneuve travaille aussi avec les talents les plus singuliers du cinéma français, de Carax à Desplechin en passant par Ozon (8 femmes en 2002), et même international (Oliveira, von Trier). Mettant régulièrement à mal son image de femme sophistiquée, elle campe l'héroïne suicidaire du Vent de la nuit de Garrel, et celle, alcoolique, de Place Vendôme, une prestation qui lui vaut le Prix d'interprétation à Venise en 1998, année au cours de laquelle elle reçoit à Berlin un Ours d'Or d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.

Loin de se reposer sur les lauriers, Catherine Deneuve prend part aux projets les plus variés : du film choral et glamour à la française (Le Héros de la famille) au dessin animé novateur (elle prête sa voix à la mère de l'héroïne de Persepolis en 2007), de la comédie décalée (Palais royal ! en 2004, Cyprien) au film conceptuel (Je veux voir, tourné dans un Liban en ruines), du jeune cinéma d'auteur (elle porte de bout en bout Après lui de Gaël Morel) à la superproduction (Le Concile de pierre). Au fil d'un parcours riche en nouvelles rencontres, elle retrouve régulièrement des cinéastes repères, comme André Téchiné (La Fille du RER, 2009) ou Arnaud Desplechin (Un conte de Noël).

Michel Blanc:
Michel Blanc.jpg
Réalisateur, Acteur, Scénariste, Dialoguiste, Adaptateur français
Né en 1952 à Courbevoie, Hauts-de-Seine (France)
Actuellement au cinéma dans : La Fille du RER
C'est au lycée Pasteur de Neuilly que Michel Blanc rencontre ses futurs partenaires de la troupe du Splendid : Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Christian Clavier, Gérard Jugnot et Marie-Anne Chazel. Ensemble, ils jouent avec succès des sketches de café-théâtre et des pièces qu'ils écrivent eux-mêmes, notamment Amours, coquillages et crustacés qui deviendra sous la houlette de Patrice Leconte Les Bronzés (1978), une comédie sur fond de Club Med et de libération sexuelle qui leur apportera la célébrité. Après quelques timides apparitions dans Que la fête commence (1974), Le Locataire (1976) ou La Meilleure façon de marcher (id.), Michel Blanc trouve ainsi avec son personnage-culte de Jean-Claude Dusse, qui ne parvient jamais à "conclure", son premier rôle marquant au cinéma. Ce dernier réapparaîtra un an plus tard dans Les Bronzés font du ski (1979).

Affichant une certaine différence vis-à-vis du reste de la troupe, Michel Blanc continue à travailler en solitaire avec Patrice Leconte. De leur collaboration naissent tout d'abord trois comédies, où l'acteur malingre et moustachu fait toujours figure de dragueur malchanceux : Viens chez moi, j'habite chez une copine (1980), Ma femme s'appelle reviens (1982) et Circulez y'a rien à voir (1983). Restant dans le même registre, il se met lui-même en scène aux côtés de Gérard Lanvin dans Marche à l'ombre, un gros succès de l'année 84. Au sommet de la gloire, Michel Blanc prend alors le risque de surprendre le public en formant avec Gérard Depardieu un couple d'homosexuels dans le sulfureux Tenue de soirée (1986) de Bertrand Blier - un réalisateur qu'il retrouvera pour Merci la vie en 1990 -, en prêtant ses traits au sombre et ambigu Monsieur Hire (1989) et en se glissant dans la peau d'un communiste "épurateur" pour les besoins d'Uranus (1990) de Claude Berri.

La moustache rasée, il revient à la réalisation en 1994 et signe le très remarqué Grosse fatigue, une comédie dans laquelle son double lui mène la vie dure. Après avoir été dirigé par Roberto Benigni dans Le Monstre (1994), il réitère l'expérience de la mise en scène pour les réussis Mauvaise passe (1999), où Daniel Auteuil incarne un professeur de littérature s'improvisant escort boy en Grande-Bretagne, et Embrassez qui vous voudrez (2001). Se faisant rare à l'écran, Michel Blanc s'illustre à la télévision dans des oeuvres aux sujets graves comme L'Affaire Dominici (2003) et 93, rue Lauriston (2004), avant d'effectuer un retour en force au cinéma en 2006 avec Je vous trouve très beau, la première réalisation d'Isabelle Mergault, et surtout Les Bronzés 3 amis pour la vie, où il reprend le rôle de l'inénarrable Jean-Claude Dusse devenu roi de la perruque. Eclectique, l'acteur cinquantenaire continue de surprendre en travaillant avec des cinéastes de renom comme André Téchiné (Les Témoins) ou Alain Corneau, pour qui il est le commissaire Blot dans Le Deuxième souffle (2007).
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