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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 06:17
le café du pont.jpg
RÉSUMÉ:

Printemps 1947, dans le sud-ouest de la France, Pierrot, une douzaine d'années, pêche avec joie des petits goujons dans un canal.

 

Fier de sa pêche, il rentre chez lui et retrouve ses parents qui consacrent beaucoup de leur temps et toute leur énergie à leur café, " Le Café du pont ", où viennent ouvriers et mariniers.

 

Pierrot et son petit frère grandissent dans le contexte du café, avec ses habitués, dans une famille modeste, unie et heureuse qui a connu les restrictions de la guerre et l'occupation allemande.

 

Malgré les traites à payer et tout le travail que demande le café à ses parents, son père rêve de faire construire une grande salle de bal.

 

Mais un jour, chez le docteur, le père de Pierrot va apprendre que sa femme, qui s'est trop usée au travail, doit se reposer.

Et même si le café du pont est toute leur vie, la mère de Pierrot doit s'arrêter de travailler...

MON AVIS:
Très mauvaise adaptation (très partielle) du récit autobiographique de l'enfance de Pierre Perret.
J'avais beaucoup aimé ce livre lorsqu'il est sorti, j'ai même dù le lire deux ou trois fois.
Poétique, drôle, sympa comme le poète qui, depuis plus de 50 ans, nous régale  de ses merveilleux textes.
Les chansons de  "Pierrot" sont  tantôt provocatrices, cocasses, émouvantes, sensibles, certaines sont de véritables chef-d'oeuvres.
Elles resteront longtemps dans notre patrimoine et dans nos mémoires
.
Quelle déception avec ce navet  où l'on ne retrouve absolument pas l'univers de l'auteur.
Pas de rythme, un scénario totalement inexistant, mal écrit , une réalisation mollassonne, médiocre, même pas digne d'un mauvais  télé-film.
Bernard Campan et Cécile Rebboah font ce qu'ils peuvent mais ils n'ont rien à dire et ce qu'il font est mal filmé.
Quand au petit Thomas Durastel, il y a une grosse erreur de casting.
Effacé, triste, trop introverti, son jeu est totalement inexistant (de plus il baisse sans arrêt les yeux  on aperçoit rarement son regard) ce qui est d'habitude assez rare chez un enfant de cet âge.
À croire qu'on a fait exprès de choisir un  interprète aussi transparent et terne (et il faut bien l'avouer aussi mauvais). On a du mal à l'identifier comme Pierre Perret enfant.
Le poète sourit tout le temps, tout le monde sait cela. (sauf le réalisateur semble-t'il).
D'ailleurs dans le livre il le précise bien:"je suis le seul qui sourit tout le temps".
Là pas du tout: le petit Th. Durastel, mal dirigé, semble faire "la gueule " tout le film.
Bernard Campan est  également mal orienté, son personnage est triste alors que dans le livre le père de  P. Perret, Maurice, est décrit comme drôle, dynamique, plein de vie.

L'ensemble est totalement soporifique, ennuyeux et mou.
J'ai faillit m'endormir une bonne dizaine de fois...

Par contre si vous ne l'avez pas lu: je vous conseille le livre de Pierre Perret "le café du pont" qui lui vous transportera vraiment dans l'univers  de son auteur.
Je vous l'ai dit plus haut le livre est un petit chef d'oeuvre, passionant, sobre et d'une grande  sincérité.
Ce film par contre est un véritable navet.
En fait il n'y a pas de film puisque il n'y a pas d'histoire, ni de scénario,  et pratiquement pas de réalisation ni d'interprétation .
Désolant!
À fuir ou tout simplement à éviter

FICHE TECHNIQUE:

Réalisé par Manuel Poirier

Avec Bernard Campan, Cécile Rebboah, Thomas Durastel, plus

Long-métrage français .


Genre : Comédie dramatique


Durée : 01h35min Année de production : 2009

Distributeur : Le Pacte

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